Par
UNECA | Africain.info | mercredi 16 décembre 2020
Un secteur privé fort et dynamique est essentiel à une croissance économique inclusive et soutenue. En effet, le secteur privé est le moteur de la croissance économique.
Les petites et moyennes entreprises sont considérées comme l’épine dorsale des économies africaines, puisqu’elles représentent environ 90 % de l’ensemble des entreprises privées et plus de 60 % des emplois dans la plupart des pays africains.
DÉFI AU DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVÉ :
Le manque d’accès facile, abordable et fiable aux infrastructures (en particulier à l’énergie) et le manque de financement sont les deux obstacles les plus cités qui nuisent au fonctionnement des entreprises en Afrique.
Le manque d’accès à l’électricité est cité par 20,7 % des entreprises en Afrique comme le principal obstacle et le manque de financement par 19,6 %. « Principaux obstacles au fonctionnement des entreprises en Afrique ».
TRANSPORT : quelque 3,6 % des entreprises en Afrique ont mentionné le transport comme le principal obstacle à la conduite de leurs activités.
ÉNERGIE : environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.
TIC : selon les estimations,75 % de la population africaine n’a pas accès à l’internet et n’a donc pas accès au savoir, à l’information et aux services que l’internet peut apporter.
Eau : le manque d’eau potable et de services d’assainissement fait perdre chaque année à l’Afrique environ 5 % de son PIB, et des personnes consacrent annuellement 40 milliards d’heures d’un temps autrement productif simplement à la collecte de l’eau.
GOUVERNANCE : quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités.
FINANCEMENT : selon 19,6 % des entreprises, le manque de financement est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.
[Rapport économique sur l’Afrique 2020 de la CEA]